Dans les deux continents américains, les 17 et 18 novembre, on agit pour la démocratie, contre les accords de libre-échange et le néolibéralisme

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Au cours des vingt-trois années écoulées depuis la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), nous avons assisté à une augmentation sans précédente des profits et des droits des sociétés multinationales, accentuant les inégalités économiques en Amérique du Nord.

La prochaine ronde de négociations de l’ALÉNA se tiendra au Mexique à la mi-novembre. C’est l’occasion pour les syndicats, les groupes environnementaux, les regroupements agricoles et les autres organisations de la société civile de se rassembler pour manifester leur opposition aux accords de libéralisation du commerce, comme ce le fut pour vaincre l’accord de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA) au tournant du siècle.

Les organisations syndicales et sociales du Québec, du Canada, des États-Unis et du Mexique, réunies à Chicago les 19 et 20 octobre dernier sur les négociations de l’ALÉNA, ont convenu de faire écho à l’appel de la «Rencontre continentale pour la démocratie et contre le néolibéralisme » à tenir des Journées continentales de mobilisation, les 17 et 18 novembre prochain. La « Rencontre continentale » se tiendra à Montevideo en Uruguay au même moment avec l’objectif de renforcer les mobilisations contre la nouvelle offensive néolibérale.

Nous appelons les organisations et les individus en Amérique du Nord à mener et à participer à des actions initiées dans le cadre de ces journées continentales, qui coïncident aussi avec la cinquième ronde de négociations de l’ALÉNA au Mexique.

Les actions durant cette journée contribueront à développer la résistance et à pousser les propositions pour une société structurée sur les principes d’égalité, d’autodétermination des peuples, d’autonomie des femmes, des droits des travailleuses et des travailleurs, du monde agricole, des peuples autochtones, et de la justice sociale et écologique. La lutte contre l’ALÉNA et l’alternative proposée s’inscrivent dans ces orientations.

Nous invitons donc les organisations et les individus à participer, mais sans s’y limiter, à différentes actions qui peuvent être:

  • de prendre une photo avec un groupe tenant un panneau qui porte un message pour les négociateurs gouvernementaux sur l’ALÉNA, puis de partager sur les médias sociaux avec #replaceNAFTA et #ALENA;

  • de transmettre un message sur le libre-échange à une personne élue;

  • de rédiger une lettre à un journal local ou national en décrivant l’impact de l’ALÉNA sur un secteur ou sur une région;

  • d’organiser ou de participer des manifestations, des conférences ou des actions de rue.

Si votre groupe organise un événement public, veuillez nous en informer en transmettant un courriel au RQIC (rqic@ciso.qc.ca). Nous travaillons actuellement sur un outil qui permettrait de tenir un inventaire des activités en Amérique du Nord et de les rendre publiques, en conjonction avec celles qui se dérouleront en Amérique du Sud. 

Nous encourageons les messages qui décrivent les impacts de l’ALÉNA sur vos milieux de vie et votre travail. Ces journées sont aussi des occasions pour faire valoir les demandes,  notamment pour une augmentation des salaires, pour mettre fin aux contraintes au droit à s’organiser, aux lois qui limitent les droits de tous les travailleurs et de toutes les travailleuses à négocier collectivement, à la discrimination fondée sur le sexe, au harcèlement et à la violence et pour éliminer le règlement des différends entre États et investisseurs et les droits accordés aux entreprises.

Pour plus d’information, veuillez contacter:

  • Canada: Raul Burbano, burbano@rogers.com
  • Québec : Ronald Cameron RQIC rqic@ciso.qc.ca
  • Mexique: Héctor de la Cueva cilas@prodigy.net.mx

Pour plus d’informations sur l’Appel de la Rencontre de Montevideo: cliquez ici

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